Habitués des Pyrénées en été et des randonnées dans les alpages, nous avons décidé cette année de débuter nos vacances par d'autres montagnes : les Cévennes. Des années que Mika me parle de ce massif où il a longtemps fouillé sur le site archéologique de Javols, il fallait que je le découvre...
De prime abord, les montagnes cévenoles déconcertent. D'altitude bien moindre que les Pyrénées ou les Alpes, on se retrouve vite sur les crêtes à contempler le panorama grandiose. Personnellement, les Cévennes ne m'ont pas beaucoup évoqué la haute montagne mais plutôt la Toscane pour sa végétation méditerranéenne travaillée par la main de l'Homme où se mêlent champs vallonnés, roches sèches, plantes grasses battues par les vents et le soleil et clôtures de bois dévalant les versants. Les Cévennes m'ont également parues être une île, aussi bizarre que cela paraisse. En effet, les routes en lacet décuplent les distances et semblent isoler du monde ce petit bijou.
Notre maison se situait en bordure du Parc national, sur la commune de Prévenchères... au milieu des pâtures de brebis comme il se doit.
Aucune pollution lumineuse et donc des nuits sous une myriade d'étoiles :
Non loin (sur la carte - à 25 mns avec les virolos de la route) se trouve le très beau lac de Villefort, sa plage, ses canoës et un petit air canadien avec ses sapins prenant racine jusque dans l'eau, qui contraste avec les alentours aux forts accents du Sud.
A une heure et demi de route, le "parc des loups !" : le fameux parc du Gévaudan. L'occasion de les voir de près et de revenir avec "Qui craint le grand méchant loup, méchant loup, grand loup noir ? Qui craint le grand méchant loup ? C'est pas nous ! C'est peut être vous..." dans la tête pour la journée (avec deux petites filles c'est inévitable !).
Visite de villages fortifiés tels que la Garde-Guérin, de trésors patrimoniaux à Marvejol et Mende et descentes dans les gorges de Chassezac... ces vacances nous ont enchantés !
