Vols Paris-Jakarta via Dubaï par Fly Emirates : comme toujours consumer care parfait, glaces à volonté, films et musiques à profusion et de la place même en classe éco, le bonheur ! Nous volons dans l’A380 jusqu’à Dubaï (!) puis sur Boeing 777, au milieu de hordes de travailleurs indonésiens du BTP qui rentrent chez eux (un dépaysement avant le dépaysement !)
Puis vol Air Asia Jakarta-Denpasar (Bali).
2 remarques :
- Il y a une heure de décalage entre Jakarta et Bali (+1h). Ils n’avertissent pas à l’atterrissage à Denpasar donc restez vigilants (nous avons failli louper le bateau le lendemain pour Nusa Lembongan) ;
- Beaucoup de compagnies indonésiennes sont sur la liste noire de l’Union Européenne en raison de leur manque de sécurité. Vérifiez donc bien la viabilité de celle que vous souhaitez prendre pour effectuer des liaisons intérieures. Il y a régulièrement des accidents. Liste noire de l’UE
La 1ere étape de notre séjour à Bali sera l’île de Nusa Lembongan. C’est pourquoi nous avons passé la nuit de notre arrivée à Sanur. La ville est plus sympa que Denpasar (donc autant y aller directement) et les bateaux pour Nusa Lembongan partent de là.
Taxi entre l’aéroport de Denpasar et Sanur : 300 000Rp (un bon prix serait plutôt à 250 000Rp) //40 minutes de trajet. Au retour nous réserverons un taxi depuis notre hôtel et paierons 150 000Rp le trajet… vas comprendre...
// Sanur est une vieille ville balnéaire, un peu surannée et pleine de charme. Nous avons logé dans une guesthouse que je vous recommande chaudement : Yulia 1 Homestay (220 000Rp/nuit en chambre double avec pt déj) : un jardin immense dont les sentiers serpentent au milieu de la végétation. Les petits bâtiments accueillant les chambres sont disséminés dans cette jungle parsemée de statues, de bassins et de cages à oiseaux. Les propriétaires des lieux les font concourir pour leur chant. Le jardin est donc continuellement rempli de leurs sifflements. Magique.
Attention à l’une des grandes arnaques de Bali, très présente à Sanur : celle des money changers. Il s’agit en général d’un bureau de change qui annonce des taux particulièrement attractifs, et ne fournit que des roupies en petites coupures, dont une partie ne finit jamais dans votre main (tour de passe passe, comme au bonneteau). Ajouté à ça que la calculatrice est trafiquée (Mika a demandé à refaire 3 fois le calcul, la calculatrice a affiché chaque fois un montant différent !)… il y aurait eu un sketch à écrire sur nous, recomptant les petites coupures après le money changer, sans jamais tomber sur son chiffre (celui de la calculatrice folle). Bref, nous avons jeté l’éponge et sommes allés dans une agence au taux de conversion moins attirant mais plus professionnelle.
A faire à Sanur :
Passer du temps à flâner dans la multitude d’échoppes
Déjeuner à l’ombre des arbres en bord de plage
Admirer le vol des cerfs-volants
Dîner au marché nocturne et se laisser tenter par la diversité des plats proposés à chaque stand
Remarque : le club de plongée Bali Breizh de Sanur organise des croisières de plusieurs jours aux alentours de Bali et dans l’île de Komodo.
Ce que nous avons découvert et aimé (ou non) à Bali :
Les offrandes des Balinais, matin et soir, afin de mettre un peu plus de beauté dans le monde et ainsi de contre-balancer le mal. Bien et mal coexistent. Le mal ne peut s’éradiquer, il peut juste être atténué par le beau, par le bien. Le tissu à carreaux noirs et blancs, porté par les Balinais et parfois par leurs statues, illustre cette coexistence.
Les Balinais(e)s débutent leur journée en se touchant le front, derrière les oreilles et dans le creux du cou avec un liquide (de l’eau ?). Puis ils déposent quelques grains de riz à ces trois mêmes endroits et une fleur sur leur oreille. Le tout tient plus ou moins longtemps suivant leur activité.
Les Balinais de la côte nous ont fait penser aux gitans des mers thaïlandais rencontrés à Phuket. Beaucoup sont tatoués, souvent des placards énormes, certains ont les cheveux décolorés ou portent des dreadlocks, surtout à Amed.
Dans les échoppes, quand les vendeurs font leur 1ere vente de la journée, ils tapent avec les billets gagnés les autres produits en boutique afin d’appeler la bonne fortune pour la reste de la journée.
L’énorme problème de ramassage et traitement des déchets à Bali qui n’est absolument pas pris en charge comme il devrait l’être nous a beaucoup choqué/gêné (d’autant que les autorités ambitionnent d’attirer toujours plus de touristes sur l’île). Il contraste avec leur religion qui tente de mettre de la beauté en tout et pose de vrais problèmes sanitaires, mais j’ai eu l’occasion d’en parler dans le post sur Nusa Lembongan.
Quelques lectures sur Bali :
Sang et Volupté à Bali de Vicki Baum
L’homme qui voulait être heureux de Laurent Gounelle
NON pas Mange, prie, aime, ce livre est une blague !