Le 15 avril au matin, 30 nœuds de vent sont annoncés pour les prochaines heures. Le trajet entre l'île Budelli et Bonifaccio est musclé. Force 6. Deux ris dans la grand voile. Le cata file. Aux abords des îles Lavezzi les fonds marins augmentent et génèrent une houle plus forte encore. Alexandre demande à reprendre la barre pour négocier les vagues en forme de montagnes russes.
Après deux heures de navigation, nous arrivons à Bonifaccio sous le soleil et voyons défiler les maisons du village en équilibre sur la falaise au dessus de nos têtes. Impressionnant ! Nous nous mettons dans le port le temps du déjeuner puis mouillons le cata à Cala di Paragnano afin de sortir le dinghy pour explorer les calanques. La balade est magnifique ! Les calanques sont comme autant de repères de pirates et, en faisant le tour du rocher face à la plage du Fazzio, on s'est cru dans les Caraïbes :-)
Ensuite direction la baie de Figari, dans le petit temps : 5 nœuds de vent, mer étale. Grosse différence avec ce matin ! Une heure de navigation et nous arrivons enfin. Nous mouillons face aux sublimes maisons camouflées dans le maquis. Le soleil brille et nous profitons des petites plages cernées de rochers ronds que nous rejoignons en paddle et en canoë (canoë à pédales ! super efficace !).
Dernière nuit à bord, au mouillage, tout est calme dans la baie et au matin toujours cet émerveillement devant le paysage qui remplit chaque hublot.
Nous achevons cette belle semaine, le lendemain matin, en quittant Alexandre et son cata. 1 000 mercis pour cette belle expérience et tous les souvenirs engrangés ! Un vol de flamands roses (ok, pas roses mais des flamands quand même) passe au dessus de nos têtes. Mika part à pieds (les taxis n'avaient pas envie de bosser ce matin là semble t il) jusqu'à l'aéroport de Figari où j'avais réservé une voiture pour 3 jours.