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2e semaine en Martinique

Au programme de cette deuxième semaine :


Grande rando dans le parc naturel régional de la Caravelle, avec un départ dans la mangrove - les enfants commencent à bien comprendre l'importance des mangroves, véritable nurserie à poissons -, un pique-nique à l’ombre des cactus - « oui les filles, on avait dit pique-nique sur la plage mais, en fait, il n’y a pas de plage, vous voyez bien ?, il n’y a que des falaises, donc c’est pique-nique sous les cactus, allez, c’est bien aussi les cactus, non ? » Bon bah non apparemment -, des falaises noires abruptes composées d'un millefeuille de strates géologiques et une végétation arasée par les vents puissants venus de l’Atlantique. Ces 4 heures de randonnée dans une nature brute cernée par les embruns nous ont enchantés - malgré l'absence de plage accessible pour pique niquer donc :-) - . Pour finir, nous achetons des sorbets aux doudous installées très opportunément en bord de route, à la fin du sentier de randonnée, doudous toujours armées de leur fameuse clochette – ça se transforme en syndrome de Pavlov cette histoire : désormais on entend la clochette, on veut un sorbet !-





Plage d’Anse Figuier encore et toujours, jusqu’à la tombée de la nuit. A 18h, il fait nuit noire, il faut aller repêcher Juliette et Coraline toujours dans l’eau – il va leur pousser des nageoires à force !-. On en profite également pour visiter le très bel éco-musée installé en bordure de plage. Toute l'histoire de la Martinique y est présentée depuis le peuplement par les indiens Arawaks et Caribs, ainsi que les costumes traditionnels, la vannerie, etc.




Journée aux Anses d’Arlet : pique-nique sur la superbe plage d’Anse noire dont le sable sombre luit comme un miroir, puis baignade avec les tortues de Grande Anse – en un tour à la nage avec Juju nous en verrons 4, dont 3 en même temps, placidement occupées à brouter les algues au fond de la baie -. Mêmes lieux mais changement complet de perspective puisque nous étions venus à Anse Noire et Grande Anse à bord de Hylia, 3 semaines plus tôt. L’approche par la mer ou par la terre modifie grandement la perception d'un lieu.




Journée chlorophylle dans le Nord avec la visite des Jardins de Balata – ses colibris, sa profusion de plantes tropicales et ses ponts suspendus dans la canopée – puis rando sur la fameuse Trace des Jésuites au travers de la forêt tropicale humide jusqu’à la rivière en contre bas - un dénivelé de 380 mètres en 2,5km, ça pique un peu, surtout le retour sous une pluie battante. « Non mais là, maman, elle n’est plus humide la forêt, elle est trempée, noyée sous la boue, mais pas juste humide ! » c’est pas faux !-.


Sans oublier bien sûr, notre routine journalière : les devoirs des enfants. Car là est le paradoxe : être en vacances pendant quatre mois implique de ne faire aucune pause dans les "devoirs à la maison". Et oui, 6 jours sur 7, à raison de 2h par soir, même pendant les vacances scolaires... les parents sont tellement cruels :-)



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